Au Tibet, occupé depuis plus de 60 ans, la situation en matière de droits humains est extrêmement précaire. Les Tibétain·e·s se voient limiter leurs droits à la liberté de religion et de conviction, à la liberté d’expression, de réunion ainsi que leur droit aux rassemblements pacifiques. Leur existence est mise sous pression par l’exploitation croissante des matières premières sur leurs territoires.
Au cours des dernières décennies, l’oppression exercée par le régime chinois ainsi que l’exploitation croissante des matières premières au Tibet ont provoqué la fuite de milliers de Tibétain·e·s : avec environ 7500 personnes, la Suisse compte la plus grande communauté tibétaine exilée d’Europe. Même en Suisse, les Tibétain·e·s ressentent l’influence du régime chinois, et encore plus depuis que la Suisse et la Chine ont signé un accord de libre-échange. Cela a également des répercussions sur les droits fondamentaux des Tibétain·e·s exilé·e·s en Suisse. La SPM et des organisations tibétaines partenaires s’engagent pour que ces droits soient protégés au Tibet et en Suisse.